Le sommeil de l'enfant

De 6 mois à 1 an
Comment aider mon bébé à faire ses nuits ?

 

L’endormissement
Pour qu’un bébé fasse ses nuits, il faut d’abord qu’il soit capable de s’endormir seul. Il faudra coucher votre bébé encore éveillé afin qu’il apprenne à trouver son sommeil tout seul. Il est important de renforcer les signaux de sommeil avec un rituel de coucher et des horaires de lever, de coucher, de repas et de siestes réguliers.
 
Dans la nuit
Au moment des éveils nocturnes, il est important de laisser au bébé le temps de retrouver son sommeil. Ces éveils sont normaux : le bébé reste éveillé plusieurs minutes et se rendort souvent sans intervention des parents. Pendant cette période d’éveil, les bébés jouent, gazouillent et parfois pleurent. Si les parents interviennent au premier signe d’éveil, le bébé n’a pas le temps de se rendormir seul.
 

 

Alimentation pendant la nuit
En principe, à partir de 6 mois, le bébé n’a plus besoin de tétées pendant la nuit. S’il est encore alimenté pendant la nuit, il faudra essayer de supprimer les tétées, soit totalement, soit en diminuant progressivement la quantité de lait des biberons.
Conseil aux parents : Ne pas associer le biberon du soir à l’endormissement, il devra être pris en dehors de la chambre, en dehors du lit. Il faudra, enfin, diminuer progressivement sur 10 à 15 jours la quantité et la qualité de chaque biberon nocturne.

 

Que faire pour aider mon enfant à garder un bon sommeil ?

À faire :
– Gardez un rituel de coucher et privilégiez ce moment particulier avec votre enfant.
– Utilisez le même rituel de coucher en vacances, le week-end et en semaine.
– Observez votre enfant et essayez de trouver l’heure de coucher qui lui convient.
– Gardez des horaires réguliers de coucher, de lever, de siestes et d’activités.
– Trouvez des activités stimulantes pendant la journée. (Surtout de l’exercice physique en plein air).
– Diminuez l’intensité de la lumière le soir et ouvrez grand les volets le matin :
– L’alternance lumière/obscurité est importante pour synchroniser l’horloge biologique sur le rythme jour/nuit.

À éviter :
– Pas de biberon pour aider votre enfant à s’endormir.
– Le lit de l’enfant doit être réservé au sommeil – ne pas remplir son berceau de jouets.
– Aller au lit ne doit pas être une punition.
– Évitez les boissons contenant de la caféine (soda type cola).
– Limitez le temps de télévision, surtout le soir.
– Pas de télévision dans la chambre de votre enfant.

Quelles sont les difficultés de sommeil de l’enfant de 1 à 3 ans ?
Deux cas de figure sont fréquents chez les enfants entre 1 et 3 ans – les enfants qui n’ont pas envie de s’endormir et les enfants qui réveillent leurs parents plusieurs fois par nuit. Les terreurs nocturnes et les cauchemars sont aussi fréquents. Chez les enfants de 3 – 4 ans, 22 à 29 % des enfants ont des problèmes de sommeil, 15 % ont des difficultés d’endormissement et 23 % se réveillent régulièrement.
Dans la plupart des cas, ces troubles sont dus au fait que l’enfant a oublié – ou n’a jamais appris – comment s’endormir seul. Dans des cas plus rares, les troubles du sommeil sont en relation avec des maladies comme un reflux gastro-oesophagien par exemple, ou de l’anxiété mais celle-ci est alors également présente dans la journée.

 

Ces comportements reflètent parfois un trouble de la séparation, parfois une opposition pure, souvent une insuffisance de limites. Ils aboutissent presque toujours à un retard du coucher. L’enfant ne sait pas s’endormir seul et associe la présence de ses parents à l’endormissement.
Dans certaines familles, ce comportement est accepté et le trouble disparaît aux alentours de 5 ans. Le seul traitement efficace est une thérapie comportementale qui a pour but d’apprendre à l’enfant à trouver son sommeil tout seul.

Une thérapie comportementale comporte trois phases :

Phase de préparation – Dans la journée, instaurer une promenade 2 fois par jour pour fatiguer l’enfant et surtout l’exposer à la lumière du jour. On y associe des horaires de siestes et de repas très réguliers, en évitant toute sieste après 17 heures – Le soir, on propose un renforcement des rituels de coucher.

Phase de thérapie – Il est important que les parents expliquent à leur enfant ce qu’ils sont en train de faire (les parents ont besoin de sommeil, il faut qu’il apprenne à s’endormir seul).
Ensuite, l’enfant est couché à son heure de coucher habituelle. Puis les parents vont modifier leur réponse en réagissant de moins en moins et en privilégiant une réponse verbale (voir tableau). Cette phase dure habituellement 3 nuits.

Phase de consolidation – Elle dure 2 semaines pendant lesquelles une réactivation des difficultés de sommeil est fréquente. Il faut donc que les parents soient moins à l’écoute qu’habituellement et réagissent sur le même principe : ne pas répondre immédiatement aux pleurs de l’enfant, vérifier si nécessaire que tout va bien, puis n’intervenir que verbalement.

En pratique pour la phase de thérapie vous devez respecter les séquences suivantes qui permettront à votre enfant de s’ajuster à la nouvelle situation de coucher :
– Couchez l’enfant dans sa chambre et dans son lit exclusivement
– Favorisez l’utilisation d’un doudou
– Retirez votre main
– Interrompez le bercement
– Lisez ou racontez une histoire, assis sur une chaise à côté du lit de l’enfant
– Quittez impérativement la chambre
– Si l’enfant appelle, allez le voir brièvement (10 à 15 secondes) en respectant les attentes suivantes. Une séquence comporte 5 visites.

 

Séquence1er soir2ème soir3ème soir4ème soir
1ère attente1 mn2 mn3 mn5 mn
2ème attente2 mn5 mn7 mn10 mn
3ème attente5 mn5 mn7 mn10 mn
4ème attente5 mn7 mn10 mn15 mn
5ème attente7 mn7 mn10 mn15 mn

 

Soirs suivants : Poursuivez sur la même séquence ou passez à la séquence suivante en fonction de la réponse de l’enfant.
Maintenez la même séquence un à plusieurs soirs de suite si nécessaire.
Laissez se calmer l’enfant sans le prendre dans les bras.
Si l’enfant n’est pas calmé après une séquence, utilisez une pièce neutre (salon, salle à manger) pour qu’il s’apaise en restant à côté de lui, sans le bercer ni le prendre dans les bras.
Une fois l’enfant apaisé, mettez-le au lit et débutez une nouvelle séquence.
Ne prenez plus l’enfant dans votre chambre, ni dans votre lit !

 

Individualisez sommeil et repas.

Dès que possible, apprenez à l’enfant que sommeil et repas sont deux comportements distincts.
Ne laissez pas l’enfant s’endormir systématiquement avec un biberon.
Donnez le biberon du matin à l’emplacement des repas (cuisine, salle à manger) et non dans le lit.
Évitez la télévision lors de l’endormissement ou les repas.

 

Une autre technique, le « fading » des anglo-saxons, peut être utile chez les enfants qui sortent plusieurs fois de leur lit pour retrouver leurs parents.
Il faut dans un premier temps, reculer un peu l’heure du coucher, en couchant l’enfant à l’heure où il est le plus souvent endormi, ce qui favorisera l’endormissement.
Ensuite, la thérapie suit les mêmes étapes que celles qui sont utilisées chez les enfants ayant des troubles de l’endormissement (voir tableau thérapie comportementale). Les parents attendent que leur enfant s’endorme sans difficulté. Dès que le sommeil est stabilisé, l’heure du coucher est avancée très progressivement de 5 minutes en 5 minutes à une heure de coucher qui correspond plus à son âge et ses besoins de sommeil.
 

Mon enfant se réveille plusieurs fois par nuit – que faire ?
Pour la plupart de ces enfants, c’est l’incapacité à trouver le sommeil sans l’aide des parents qui joue un rôle majeur.

 

Pour quelques familles, le fait de dormir avec leur enfant est une solution. Cette pratique est présente chez 16 % des enfants, mais devient plus rare après l’âge de 6 ans. Appelée « co-sleeping » par les Anglo-saxons, cette pratique est fréquente dans certaines cultures. Les sociétés savantes de pédiatres déconseillent le co-sleeping, en particulier dans certaines conditions (parents seuls, difficultés conjugales…), mais aussi en raison d’un sommeil de moins bonne qualité à la fois pour l’enfant et les parents (Cf. sommeil et environnement – DVD).

Pour qu’un enfant retrouve son sommeil seul dans la nuit, une thérapie comportementale est la solution la plus rapide et la plus efficace. La thérapie suit les mêmes étapes que celles qui sont utilisées chez les enfants ayant des troubles de l’endormissement, seulement les parents laissent pleurer leur enfant pendant les réveils nocturnes.

 

Chaque enfant a son propre rythme de sommeil et ses besoins. Les parents qui ont plusieurs enfants ont pu le remarquer : l’un peut être couche-tôt, tandis que l’autre est un couche-tard. Certains ont besoin de beaucoup de sommeil, d’autres moins !

Le rythme de votre enfant : Quand faut-il le coucher ?
Il se frotte les yeux, est grognon, dort debout.
Ou au contraire irascible, énervé, coléreux : en réalité il lutte contre la fatigue.
S’il est très en forme le soir, sociable et de bonne humeur, ne lui imposez pas de dormir trop tôt, mais demandez-lui d’aller dans sa chambre et d’avoir une activité calme.
Repérez ses horaires et respectez-les dans la mesure du possible.
Observez son comportement : un enfant qui manque de sommeil est le plus souvent coléreux et irritable dans la journée.
 
Les rituels du sommeil sont importants
Ce sont toutes les habitudes qui sont reproduites chaque soir au moment du coucher, dans une séquence et un ordre immuable. Les rituels ont pour fonction de rassurer l’enfant à ce moment particulier du passage de l’éveil au sommeil.
Pour un enfant, le moment de dormir implique une séparation avec ses parents et l’entrée dans un monde inconnu. C’est un moment angoissant. La petite histoire, le câlin, la chanson ou la boîte à musique, mais aussi des objets rassurants, comme des peluches ou doudous préférés, sont les étapes nécessaires pour préparer l’enfant au sommeil. Ce moment doit être calme et rassurant. Ces rituels évoluent avec l’âge. Plus l’enfant est âgé, moins la présence d’un parent est nécessaire. La petite histoire cède la place à la lecture, le mobile musical au lecteur numérique. Mais attention, les appareils électroniques peuvent déclencher au contraire des processus d’éveil.

 

 

 

La télévision, l’ordinateur, les jeux vidéo sur console ou sur ordinateur, l’utilisation d’Internet et du téléphone mobile sont associés à des éveils et à un sommeil de médiocre qualité.
Les enfants qui regardent la télévision 2 heures par jour la semaine et le week-end ont un coucher plus tardif, une durée de sommeil diminuée et un lever plus tardif le week-end. Plus l’utilisation est importante plus le retentissement est grand.
Les enfants qui regardent la télévision plus de trois heures par jour pendant l’adolescence ont un risque plus élevé d’avoir des troubles du sommeil à l’âge adulte.

 
Comment ces médias influencent-ils le sommeil ?
Ce type d’activité n’est pas structuré dans le temps. Sans début et sans fin clairement défini, le jeune n’est pas à l’écoute de son sommeil et laisse passer tous les signaux qui devraient le conduire à se coucher.
Ces activités prennent beaucoup de temps et favorisent la sédentarité, elle-même connue pour déstructurer le sommeil.
L’exposition à la lumière d’écran, juste avant le sommeil affecte le rythme veille/sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine (régulateur des rythmes de sommeil, il facilite l’endormissement). La lumière agit également en augmentant le niveau d’activité et d’éveil et donc retarde l’endormissement.
Enfin, le contenu des programmes de télévision ou de certains jeux excessivement violents, donc stimulants, peut entraîner des tensions et augmenter l’anxiété qui génère à son tour des difficultés d’endormissement.

 

Entre 14 et 18 ans, un adolescent est de plus en plus autonome. Paradoxalement, il cherche à se libérer de l’environnement familial tout en restant dépendant. L’influence de ses amis est de plus en plus forte. Les habitudes des groupes d’amis font aussi évoluer son comportement.
 
L’influence du cadre de vie
Avoir une chambre à soi est idéal, mais il arrive de devoir la partager avec un frère ou une sœur dont le rythme de vie est parfois différent, ce qui pose évidemment problème. La maison et les bruits environnants ont également une influence : le sommeil n’est plus réparateur parce que les réveils sont fréquents. Une musique trop forte ou trop de bruit dans d’autres pièces de la maison sont autant de facteurs qui retardent l’heure du sommeil.
Si la température de la chambre est trop élevée, elle perturbe la qualité du sommeil. Des activités sportives ou des jeux trop tardifs le soir stimulent et excitent. Ils élèvent la température du corps, ce qui retarde l’heure d’endormissement.
 
Les activités du soir
De nombreuses études ont été menées sur l’impact négatif de la télévision lorsqu’elle est regardée trop tard le soir. Avec une exposition d’au moins 3 heures par jour vers 14 ou 16 ans, il y a un risque d’apparition de troubles du sommeil dans les années qui suivent. Par conséquent, le temps de sommeil diminue et les résultats scolaires aussi. Si le temps passé devant la télévision diminue pour atteindre une heure ou moins, le risque de troubles du sommeil se réduit.
Une autre enquête, réalisée sur 2 546 garçons et filles de 13 à 16 ans, montre que les jeunes qui ont une télévision dans leur chambre (50 % des jeunes aux USA), vont se coucher plus tard le week-end et les jours d’école. L’enquête précise aussi que plus le temps passé devant la télévision est élevé, plus le niveau scolaire est faible.
Les adolescents équipés d’une télévision dans leur chambre courent donc un risque plus élevé de troubles du sommeil, de surpoids ou d’obésité. Enfin, il arrive qu’ils se comportent de façon agressive dans la journée.
Les mêmes effets sont constatés avec les jeux vidéo ou devant un ordinateur. Ce type d’activités n’est pas structuré, sans début et sans fin clairement définis, elles prennent beaucoup de temps, favorisent la sédentarité, elle-même connue pour déstructurer le sommeil. Par ailleurs, l’exposition à la lumière de l’écran juste avant le sommeil affecte le rythme veille/sommeil en supprimant la sécrétion de mélatonine.
Enfin, la lumière augmente le niveau d’activité et d’éveil, retarde l’endormissement et donc diminue le temps passé au lit. De sérieuses dettes de sommeil apparaissent alors. Il en va de même avec l’utilisation excessive des téléphones portables.
 
Les sorties
Sortir incite à se coucher tard, à dormir moins longtemps et moins bien. Les cigarettes, l’alcool ou le cannabis contribuent à déstructurer le sommeil et amplifient ce phénomène.

 

Les effets du cannabis sur le sommeil
Le cannabis a des effets complexes sur le sommeil. C’est une drogue psychotrope, c’est-à-dire qu’il agit sur le cerveau. Il donne le sentiment de s’endormir plus facilement car il a des effets anxiolytiques lorsqu’il est pris occasionnellement, mais qui s’estompent lors d’une prise régulière. Il modifie les rythmes du sommeil en agissant sur la sécrétion de la mélatonine contribuant à entretenir un rythme de sommeil irrégulier, voire décalé. Il diminue le sommeil paradoxal (le sommeil où se construit essentiellement le rêve) et augmente le sommeil profond (ce qui donne le sentiment de mieux dormir). Il entraîne une altération des fonctions intellectuelles le lendemain, proportionnellement à la quantité fumée.
 
Les effets de l’alcool sur le sommeil
À faible dose, l’alcool favorise la somnolence et l’endormissement. Il accentue les effets de la privation de sommeil sur la vigilance et rend les risques d’accidents plus élevés. L’alcool consommé à plus forte dose aide à s’endormir très rapidement mais la deuxième partie de la nuit est très fractionnée par de nombreux réveils. Le sommeil paradoxal est augmenté. Le lendemain, les performances intellectuelles diminuent en fonction de la quantité d’alcool ingérée.
 
Les effets du tabac sur le sommeil
La consommation régulière de tabac entraîne des difficultés d’endormissement et une somnolence matinale. Lors d’un sevrage, en dehors des troubles du caractère et de l’anxiété, il y a fragmentation du sommeil et une somnolence dans la journée.

 

Les habitudes de sommeil des parents ont une réelle influence sur le reste de la famille : plus les parents sont insomniaques et consomment des médicaments contre le stress ou pour dormir, plus le risque d’être insomniaque ou de consommer de tels médicaments est grand pour les enfants.

L’atmosphère et les rapports entre les membres de la famille sont essentiels : les parents ont souvent du mal à établir une relation d’écoute et de dialogue avec les ados. Il peut donc être difficile de trouver de l’aide auprès d’eux en cas de problème. Chacun se renferme souvent dans le silence, ce qui n’est pas le mieux à faire pour dialoguer ! De plus, les parents « exigent » des résultats à l’école, mais cette exigence peut être trop forte et provoquer stress et angoisse.

Pourtant, les relations familiales sont essentielles pour se forger sa propre personnalité. Même s’il y a opposition ou désaccord avec la famille, elle structure l’identité et la façon d’être. C’est un moment qui permet d’apprendre à gérer les relations interpersonnelles, à faire des plans sur l’avenir, etc. Il peut alors être plus facile de parler avec d’autres personnes que les parents : un oncle, une tante, un grand-parent, ou les parents d’un(e) ami(e) peuvent écouter et aider.

SPÉCIAL PARENTS !
Les parents doivent éviter les attitudes qui isolent leurs enfants et ne pas rendre la situation encore plus dure à vivre.
 
Rien ne sert de :
– Culpabiliser ou harceler l’adolescent (souvent parce que les parents sont eux-mêmes angoissés) en disant : « Tu n’es même pas capable de te lever. »
– Faire la morale en disant : « Tu trouves ça bien ? » ou « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. »
– Tenir un discours décourageant et alarmiste : « Tu n’arriveras jamais à bosser. »
 
Il est préférable de :
– Parler du problème, en dehors des moments où il se pose pour chercher et trouver des solutions ensemble.
– Demander à l’adolescent comment il pense pouvoir être aidé.
– Se demander si les parents ne sont pas un peu en cause dans ces problèmes de rythme du sommeil :
    Activités professionnelles qui prennent trop de temps ;
    Dîner trop tardif ;
    Mauvaise organisation de la maison ;
    Horaires des repas qui changent tous les jours ou pas d’horaire du tout ;
    Téléviseurs ou ordinateurs dans toutes les pièces.

– Il convient de chercher en famille des solutions que tout le monde peut accepter. Par exemple :
Quelle est l’heure commune à partir de laquelle nous pouvons tous arrêter de téléphoner, de chatter sur Internet, etc. ?

– Faut-il consulter un médecin ?
Oui, s’il y a une demande. Cela montre une prise de conscience et un appel à chercher des solutions. Il convient de ne pas banaliser les problèmes (« C’est l’âge, ça passera »). S’il n’est pas demandeur ou refuse toute aide, il est souhaitable de faire alors très attention aux signes d’un mal-être profond voire d’une dépression. La consultation d’un spécialiste peut être nécessaire, même en cas de refus, pour tenter de trouver des solutions.

Mieux connaître le sommeil à chacun des âges, savoir comment réagir face à un mauvais sommeil occasionnel ou à un problème plus grave… Pour répondre aux questions que vous vous posez, le Réseau Morphée, en partenariat avec l’Académie de Paris et l’UNAF, a édité un DVD sur le sommeil de l’enfant et de l’adolescent disponible sur Internet à www.dvdsommeil.fr

 

INSV

Institut National du Sommeil
et de la Vigilance

18 rue Armand Moisant, 75015 – PARIS
Mail : contact[@]insv.org

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